Les écoutes en classe se déroulent en deux temps :
1. L’écoute sensible
2. L’écoute analytique.
La première écoute dite sensible doit permettre aux élèves d’exprimer leurs ressentis, de donner leurs avis et de les argumenter. Il permet aussi la mise en place d’un débat dans la classe où chacun peut exposer son point de vue, voire le défendre s’il est différent de celui des autres. Pour l’enseignant ce temps est l’occasion de valider des compétences :
« L’expression orale des élèves constitue le moyen non plus seulement d’appréhender le monde mais d’y jouer un rôle et de faire entendre leur voix dans la société, à commencer celle qu’ils constituent avec leurs pairs et leurs enseignants.
La spécificité première de l’expression orale tient à l’engagement de la personne qui parle. Certes, elle met en jeu de façon permanente les dimensions cognitives, mais elle se caractérise aussi par la mise en jeu du locuteur, de ses émotions, de son corps et de sa voix dans un rapport à l’autre qui est objet d’apprentissage à part entière. » Le langage oral au Cycle 3, EDUSCOL.
Ensuite on passe à l’écoute analytique. C’est le moment où les élèves sont amenés à qualifier, repérer, relever les éléments techniques spécifiques à la musique entendue.
Elle se déroule en plusieurs temps. Repérage des familles d’instruments (et non le nom des instruments, compétence qui n’est pas au programme), de la forme (chanson en rondo –couplet/refrain-, musique orchestrale…) Repérage d’éléments, d’une ligne mélodique, d’évènements…
Cette deuxième écoute peut aider à la compréhension des ressentis provoqués dans l’écoute sensible. On pourra, en s’appuyant sur les paramètres du son (hauteur, vitesse, nuances, timbre…) chercher par quels moyens le compositeurs nous conduit vers ces sentiments et/ou ce ressenti.